Comment ne pas se faire attraper : Leçon n°1 [ PV Chrisa]

Le soleil, voilà une chose fort agréable qui brille par n’importa quelle moment. Même aujourd’hui… Même en ce jour qui n’est que funeste pour moi. La veille je fus convoquée chez le directeur pour entendre une nouvelle qui m’empêcha de dormir cette nuit. Je fus autorisée à quitter l’académie pour cette matinée, et à mon retour, je ne voulais qu’une chose. Le voir… lui parler et oublier ce que je venais d’apprendre, ce que j’avais fais cette matinée. Et ce pourquoi je porte cette robe noir qui me tombe jusqu’au dessus des genoux, qui couvre mes bras et mes mains, mes cheveux attachés par en arrière avec un chignon tenu par une longue aiguille noir. Mes bottes remontaient haut sur mes jambes blanches, et cette crois à mon cou… n’était plus que le souvenir de ma grand-mère assassinée chez elle, et retrouvée pendue par ces organes dans son salon, par un vieil ami qui venait prendre de ses nouvelles.

L’enterrement se déroula ce matin, j’étais partie plusieurs heures avant le commencement des cours pour arriver assez tôt dans le village de ma grand-mère et me recueillir à l’église avant le début de la cérémonie. Pour moi, il n’y avait pas de doute, cela était l’œuvre de mes jumelles qui me cherche…

Après cette dure matinée, le calme était un luxe que je ne désirai que trop, et pourtant, dès que je passai le portail, les murmures des filles de la Day class me tombèrent dessus, leur regard froid et jaloux m’énervait au plus haut point. Si bien que j’accélérai le pas pour trouver ce coin tranquille don j’avais entendu parler, une petite terrasse à l’arrière des bâtiments.

Le visage bas, je me mets doucement à courir, je ne comprenais pas pourquoi elles étaient si froide et si méchante avec moi… Je courue et me redis à peine compte que j’étais déjà arrivé derrière le bâtiment principal. Il y avait effectivement une terrasse, assez belle même. Ce lieu m’apaisa rien que de le voir. Je ne peux m’empêcher de m’y rendre en regardant un peu partout, mon cœur battait de plus en plus fort car je sentais sa présence, ce qui ne devais pas être possible et pourtant, plus je pénétrais ce lieu et plus je ne pouvais que penser qu’il était ici. Et je ne me trompais pas en fin de compte, mes yeux s’arrêtèrent sur un feuteille ou il se trouvait, couché, tel un enfant s’endormant sous les rayons de soleil. Il était si beau, ses cheveux cachaient son visage pâle. Il était si beau, qui pourrait croire qu’il est un vampire, alors qu’il ressemble à un jeune humain dormant en prenant un bain de… soleil ?! Non mais, il n’est pas très futé !!!

Je presse le pas en attrapent un parasol pour le mettre près de lui et le cacher de soleil. Je m’a genoux devant lui le regardant dormir, écoutant mon cœur battre la chamade. Je tremble doucement en tendant mon bras pour toucher du bout des doigts sa joue froide.

Est-ce un doux rêve?

Je commençais à m’endormir et je rêvais d’elle, oui, il n’y avait aucun doute. Cela ne pouvait être qu’un rêve car il n’y avait que dans un rêve que je pouvais sentir son odeur aussi proche, entendre les battements de son cœur. Sentir ses doigts sur ma joue. J’entrouvrais mes paupières, un sourire heureux sur les lèvres. Oui, c’était un rêve. Le soleil derrière elle illuminait ses cheveux blonds, tirés en arrière en un chignon, des mèches rebelles qui s’en étaient échappées retombaient sur le visage de la belle. Je tendis ma main vers celles-ci, les remettant doucement derrière son oreille. C’était étrange, le soleil l’illuminait elle, mais pas moi... Je m’étais pourtant couché face à lui ! J’en étais sûr ! Je battis des paupières, mes cheveux blonds chatouillaient mon nez. Pourquoi semblait-elle triste même dans mes rêves ? Je me redressais légèrement.

"Pourquoi sembles-tu triste même dans mes rêves ? Est-ce cet élan de tristesse que j’ai ressenti ces derniers jours qui influencent mes rêves ? Est-ce parce que je suis triste de ne pas te voir ? "

Je déposais ma main sur sa joue. C’était mon rêve, je pouvais faire ce que je voulais après tout. La Chrisa de la réalité me déteste, jamais elle n’aurait effleuré ma joue de ses doigts, elle ne se serait pas non plus agenouillé devant moi, ni m’aurait protégé du soleil. Je ne comprenais pas trop moi-même le pourquoi de mon attirance envers la chasseuse blonde, mais elle m’avait semblé fragile, même sous ses airs durs et froids, elle était vulnérable. Tel un arbre centenaire elle avait l’écore épaisse, rude et rugueuse, mais si on la blessait au centre, elle risquerait de flétrir et de mourir. Un sourire à la fois partagé entre tristesse et bonheur, je descendis ma main de long de son cou, raffermissant doucement ma prise. J’attirais la jeune fille à moi, laissant mes instincts faire. Je rapprochais mon visage du sien et déposais mes lèvres sur les fines et roses lèvres de Chrisa. Un baiser doux et aimant. Révélant mes sentiments envers la jolie blonde. Décidément, les rêves dévoilaient la vérité et éclaircissaient les gens ! J’avais envie de serrer la jeune Chrisa contre moi, de l’embrasser, de la protéger...Mais si déjà en rêve j’avais la possibilité de le faire, j’en étais heureux. Je ne m’imposerais pas à elle, je respecterais ses choix mais là, maintenant, ce n’était pas vraiment Chrisa, enfin, c’est ce que je pensais. Je mettais fin au baiser, les yeux fermés, je murmurais peiné :

« Je suis désolé Chrisa...même en rêve, je ne suis qu’un vampire sournois et mauvais... »

Je relâchais la jeune fille à la robe noire, un regard peiné. Je m’en voulais. C’était fourbe ! Même en rêve je n’avais pas le droit de faire ça ! Ce n’était nullement correct ! Au moins, j’étais fixé. Je n’avais pas pu m’empêcher de tomber sous le charme de la douce panthère.

(Comme tu l’as sans doute compris, Takuma pense qu’il rêve x) Suis un peu sadique avec Taku’ parfois x) )

( Un petit peu effectivement ^^)

Si froide, si peau était si froide, comme cette journée morne et sans sens, que de la froideur. Et pourtant, le soleil sur sa robe noir la réchauffait un peu, son visage calme et paisiblement endormis lui donnait envie de rester à toujours là, de le regarder si beau pendant temps d’années…. Jamais il ne changera… Jamais il ne sera que plus beau… Et moi… Je perdrais cette beauté fragile avec le temps…. Alors comment peut-on … Crois à un rêve ?

Je le regardais si tendrement, je m’en voulais de l’avoir traité de monstre mais dans un sens, comment aurai-je alors du le traiter ? Comme un humain ? Il n’en est que d’apparence. Et cette main qui touche cette joue froide n’est que….
Je soupirais doucement, et que je relevais les yeux sur lui, se fut son doux regarde mis clos qui me fit sourire. J’aurai bien ris de sa faiblesse d’être en pleine journée, mais moi-même j’avais un peu de mal à rester éveillé. Toutes ces missions nocturne pendant temps d’années est devenu une habitude à rester éveillé la nuit et dormir le jour, et pourtant je ne devais pas dormir, avec les cours… Et puis son doux regard me donne envie… envie... Envie de…

Je regarde cette main douce qui vient remettre l’une de mes mèches rebelles derrière mon oreil.

"Pourquoi sembles-tu triste même dans mes rêves ? Est-ce cet élan de tristesse que j’ai ressenti ces derniers jours qui influencent mes rêves ? Est-ce parce que je suis triste de ne pas te voir ? "

‘’ Un rêve… Tu ? Ichijo~ ''

Que dire, sa main qui vient toucher ma joue et je ne peu cacher cette rougeur qui apparait doucement. Je levais les yeux pour le regarder son visage si calme, il était donc si sur d’être dans un rêve, mais pourquoi rêverait-il de moi… Cela me dépasse complètement, son visage si doux, cela me fait rougir, sa main si douce sur ma joie, c’est comme ci cette main je voulais qu’elle ne me lâche jamais, cette douceur est si agréable. Mais je ne pouvais comprendre pourquoi... moi ? Il y a des centaines de filles dans cette académie, et moi, une idiote qui s’est retrouvé par inadvertance dans cette académie…
Il me regarde et m’attire doucement à lui… Je ne pouvais que me dire que je m’étais endormie près de lui, et que ce n’était qu’un rêve… Pourtant j’aimerai que ce rêve, ne s’arrête pas… Jamais…

Il déposa ses lèvres sur les miennes, à ce contacte je comprends que ce n’est pas un rêve ! je le regarde tandis que ses beaux yeux se ferment, que faire ??? Que faire !? Il rompt doucement ce baisé alors que je ne sais pas que faire, il croit rêver alors que ce n’est pas un rêve….

« Je suis désolé Chrisa...même en rêve, je ne suis qu’un vampire sournois et mauvais... »

Il me relâchait, ma main glissa d’elle-même dans mes cheveux pour prendre cette aiguïe, qui était une fine dague anti-vampire, c’était la seule arme que j’avais sous la main. En la retirant mes cheveux retombèrent en une vagues. Je me levais doucement le visage baissé sur mes pieds Je serre fort cette petite lame noire et lève mes yeux froids sur lui… J’ignore pourquoi, mais j’étais fâchée, je voulais l’étrangler là sur le champ.

''Ichijo~ Allons…. Tu ne rêves pas !...''

Ma voie tremblait, je ne pouvais que grimacer un sourire furieux. Mais je soupirais, j’étais fatiguée de cette colère en moi, je lâchai la lame qui tomba au sol en résonant métalliquement. Je.. Je n’étais pas en colère enfin de compte, juste blessé qu’il croit être plongé dans un rêve.

''Baka…''

‘’ Un rêve… Tu ? Ichijo~ Ichijo~ Allons…. Tu ne rêves pas !...Baka…''


Ce n’était pas un rêve ? Pas un rêve ?! Je venais d’embrasser Chrisa pour de VRAI ? Sur le coup, je me mis également à rougir. Je la regardais, cherchant son regard. J’étais tellement désolé mais d’un autre côté, je ne l’étais pas...Pas vraiment non. J’étais...heureux ! Oui , j’étais heureux d’avoir pu l’embrasser. Mais comme je m’y attendais, elle semblait fachée. Elle passa sa main dans ses cheveux, retirant l’objet qui les maintenait attaché. Je ne pouvais voir l’expression de son visage, elle avait baissé la tête. Je me relevais, m’asseyant sur le canapé, pencher en avant, je cherchais son regard amethyste.

Serrant dans ses mains le petit objet, elle relevait sa tête et ses yeux froids me firent plus que mal. Je pris sans vraiment le vouloir un air dépité et triste. Je m’en voulais. J’étais heureux. Et je m’en voulais aussi pour ça. Sa douce voix tremblait. Je fixais mes genoux. Les yeux fermés, tel un condamné devant son bourreau. L’objet tomba à terre, résonnant. Ça devait être un objet en métal.

Je me glissais à terre. M’accroupissant face à elle et ramassait l’objet qui était tombé. C’était une longue et fine aiguille. Je me coupais. Une arme anti-vampire. Je la tenais délicatement dans mes mains, ayant tourné le côté pointue vers ma poitrine. Je posais sur la demoiselle un regard sérieux.

« Chrisa, je ne regrette pas. Loin de là, je suis même...heureux de t’avoir embrassé’’

Je m’accordais un léger et éphémère sourire joyeux avant de retrouver mon air sérieux. Je pris une des mains de la jeune fille dans la mienne et l’ammenait jusqu’à l’aiguille. Je fis en sorte que sa main entoure à son tour l’objet en métal . Je plongeais mon regard dans le sien.


« Si tu m’en veux ou bien si tu me détestes, fais ce que tu as à faire. Mets fin à mon existence. Tu en as le pouvoir. Je peux partir en paix. J’ai pu embrassé celle que j’aime, je suis donc comblé. »


Je lui souris et fermais les yeux. Je repensais à ce baiser. Je ne regretterais rien non. Si elle venait à me tuer, ce serait aussi bénéfique pour Kaname. Je ne serais plus l’espion de mon grand-père...Il sera bien obligé de laisser Kaname tranquille.

‘’Baka ! ‘’
Que dire de plus, mon aiguille au sol, moi ne sachant que faire. M… oui cela aurait peut-être une jolie scène si… si cela n’avait pas était mon premier baiser. Et don l’ignorance qui m’incombe sur ce terrain vague fait de moi un petit poisson dans le bassin des requins. Et qui plus est, j’ai lâché mon aiguille un signe d’abandon pour moi. Il se baisse et la ramasse je lui aurai bien dit de ne pas le faire mais trop tard. Il se coupe et constate l’évidence. C’est une fine lame anti-vampire. Très couteuse du à sa fabrication solide et assez fine que pour aller couper une artère sans laisser de marque. Une arme redoutable que j’apprécie presque autant que mon sabre.

« Chrisa, je ne regrette pas. Loin de là, je suis même...heureux de t’avoir embrassé »

Le silence… il avait beau être content je ne savais pas quoi faire. Tel un petit poisson face à un énorme requin je restais pétrifier. Par chance je ne tremblais pas mais j’avais beau essayer de penser à autre chose, impossible je le revoyais les yeux fermés me donnant un baiser.
Il prit ma main et je le regardais enfin, il s’était bien coupé en prenant la lame, le sang perlait doucement sur son doigt. Je le plaignais un peu, mais c’était sa punition pour m’avoir embrassé sans ma permission. Ses yeux étaient si beau, j’aurai peu fondre comme neige au soleil, sauf que j’étais un bloc de marbre gênée de son baisé. Il semblait si doux, si sincère.

« Si tu m’en veux ou bien si tu me détestes, fais ce que tu as à faire. Mets fin à mon existence. Tu en as le pouvoir. Je peux partir en paix. J’ai pu embrasser celle que j’aime, je suis donc comblé. »

Mais voilà, face à ses yeux si beaux et son visage si calme, je renonce . Je serre ma lame et m’assis sur le fauteuil fermant les yeux.

‘’Fait voir ta main… ‘’

Cela devait le gêner de saigner, pour un vampire qui cicatrise en ne laissant aucune marque, en quelques secondes, cela devait être désagréable. Je posais la lame sur la table à côté du fauteuil, posant le côté non coupant vers le bord de celle-ci pour la prendre sans se faire mal. Certes je restais sur mes gardes, mais j’avais mes raisons et enfin de compte je ne lui en voulais pas au point de lui prendre sa vie… Je l’aurai peut-être fait il y a quelques semaines.. mais plus maintenant. J’ai même du refuser les dernières missions de la guilde, me sentant incapable de tuer un level :E…

’Baka ! ‘’

Oui, c’était un idiot. Un bel idiot. Mais j’étais un idiot heureux. La jeune fille ne bougeait pas. Quant à moi, je la couvais d’un regard tendre. Je ne pouvais m’en empêcher. Le sang qui perlait sur ma main n’avait guère pas une once de mon attention. Celle-ci était toute portée à la créature que j’avais devant moi. Cette créature semblait gênée de mon impertinent baisé. Finalement, elle renonçait à en finir avec moi. Je fus quelques peu soulagé. Finalement, elle ne me détestait peut-être pas... Ou pas tellement. Serrant la lame dans ses mains elle s’asseyait dans le fauteuil et m’ordonnait en fermant les yeux :

‘’Fait voir ta main… ‘’

Je m’exécutais sans broncher, laissant ma pauvre main aux soins de la jolie Hunter. Je la regardais posé la lame sur la table avec beaucoup de prudence. Elle restait encore sur ses gardes vis-à-vis de moi. Je relevais le regard et la fixait avec insistance. Les yeux à la fois remplis d’excuses mais aussi de chaleur. Malgré le fait que l’on soit en plein jour, je me portais comme un charme, enfin, mis à part cette coupure qui commençait à drôlement m’agacer. Je ramenais vers moi ma main, tout en gardant captive celle de la jeune fille et amenais mon membre blessé à ma bouche. Du bout de la langue, je léchais mon sang, les yeux fermés. Je n’avais plus eut le goût de ce liquide dans ma bouche depuis bien longtemps. Mais malgré mes efforts, la plaie ne se refermait pas. Fichue lame anti-vampire. Je jetais un regard de détresse à la jeune fille. Mes yeux verts étaient désormais ceux d’un enfant qui avait coincé son cerf-volant dans un arbre. J’avais besoin de son aide où plutôt, je voulais qu’elle m’aide. La sensation de ses doigts autour de mes poignets m’était tellement agréable. Je sentais les palpitations de mon coeur jouer une mélodie qui réchauffait mon corps et mon âme. Elle n'était pas du tout comme les autres filles. Une fille de la Day à qui j'aurais fait une telle déclaration m'aurait litérralement déjà sauté au cou. Je ris doucement et en soupirant je murmurais :

'Tu es décidément unique.'

Je ne sais pas trop pourquoi je demandais sa main… peut-être était ce pas pitié de voir son doigt saigner ? Ou pas curiosité ? Je ne sais trop... Mais une chose est sur, il semblait moins embêté que ce que je ne l’aurai crus en plein jour…. Alors que moi, vidée de mon énergie pour aujourd’hui je renonçais à lui faire payer ce baiser volé, je ne désirai qu’une chose peut-être … Dormir pour sur, mais peut-être voulais-je au fond de moi ce signe… cet amoure que je n’ai pas reçu… cette sensation de sureté, de protection, de famille… Alors que je n’en ai plus. Je ne sais trop, mais pourtant, je ne lui en voulais pas plus que cela.
Alors qu’il obéissait tel un enfant face à sa mère, il me donnait sa main en silence… Son regard tendre me semblait plus insupportable qu’un sourire malicieux… Un vrai môme ! Qui croyait pouvoir tout avoir d’un regard, d’un claquement de doigt… Et si bien qu’il retire doucement sa main pour mettre son doigt en bouche… Ses yeux si beaux, son regarde si plein de chaleur… J’aurai aimé lui en coller une ! Mais, je n’en avais pas le cœur, il était trop meurtri depuis la nouvelle hier et pourtant je n’avais pas coulé une larme. Elles restaient prisonnières de mes yeux bleu violet, je voulais pourtant être seule il y a quelques minutes, mais sa présence me réconforte doucement…

Je prends tendrement sa main entre mes doigts qui me semblent si froid… Comme ci depuis des jours ils n’avaient touché autre chose que la glace. Je m’en serai bien excusé mais son petit rire et son sourire me coupèrent littéralement l’idée.

'Tu es décidément unique.'

Unique ou solte de ne pas l’avoir tué ?
Je ne sais trop, la réponse ne me venait pas, peut-être était-ce un compliment ? Je ne sais trop pas vraiment mais tout ce que je fis, c’est de pousser mon doigt sur sa petite coupure le regardant froidement avec un léger sourire sadique. Mais les plaisanteries les plus courtes sont les meilleurs, alors je retire mon doigt avant de mordre la manche noir de ma robe pour la déchirée et entouré du bout de tissus son doigt. Aucun mot n’avaient besoin d’être dit et pourtant il trouva encore le malin plaisir d’en dire. Mais une étrange pensé traversa mon esprit comme un rire sadique et je ne peux être vraiment consciente de ce que je fis, mais je me coupais sans me retourner en passant ma main sur mon aiguille avant de lui tendre cette main en sang.

‘’Bois! ‘’

Ce mot sortit maitre de lui de ma bouche, je le regardais mis froidement mis consciente… J’ignore pourquoi je le dis… mais je le fis ! Plus surprenant que je ne l’aurai jamais fais, surtout que je haïssais les vampires et que j’offrais sans raison mon sang à l’un d’eux. Était-ce la chaleur ? Les émotions ? La peur de cette solitude qui me rongeait un peu plus chaque secondes ? L’envie de sentir cette morsure que j’ai tant détestée ? Ou tout simplement ces beaux yeux qui me dictaient mes gestes, bien que j’ignore si ce vampire en avait le pouvoir…

Je grimaçais légèrement de douleur lorsque la douce jeune fille posait son doigt sur ma coupure qui avait beau être petite, me faisait légèrement souffrir. Surtout que c’était une lame anti-vampirique. J’avais beau être un vampire, la douleur, elle existait pour chaque être de la planète. Son sourire sadique me fit frissonner. Malgré tout, je devais avouer que cela lui allait plutôt bien, cette expression de sadisme et de froideur. On aurait dit une princesse des glaces. Puis, après avoir enlevé son doigt de ma blessure, elle déchirait un bout de sa robe sous mon regard horrifié. Elle avait déchiré son habit ! Pour moi ! J’en eu l’air bouché bé. Hébété, je la fixais enroulé mon petit bout de membre dans du tissus de couleur noir. Mais au fait. Pourquoi noir ? Je relevais le regard vers elle. Mais une odeur me frappait. Un mot. Un seul et unique mot me traversait déjà l’esprit. Sang. Mes yeux se tintaient rapidement d’une légère lueur sanguine. Je la regardais tendre son poignet vers moi. Je ne comprenais pas son geste. Pourquoi ? Je ne voulais pas la blesser ! Ni boire de son sang ! Je m’en voudrais terriblement.

‘’Bois! ‘’

Reculant légèrement et secouant la tête, je repoussais son bras vers elle, évitant de posé mon regard sur sa plaie. Je lui jetais un regard interrogatif mais me heurtant au sien, qui était froid. Je me relevais. Lui tournant le dos, je regardais au travers des vitres de la terrasse. J’observais fixement un papillon volé. C’est d’une voix détachée que je lui dis :

‘Je ne boirais pas. Même sous la torture. Pourquoi te blesses-tu volontairement ? C’est stupide. Qu’essayes-tu de prouver en faisant ça ?’

Je me retournais vivement et retournant vers le fauteuil, je pris appuie sur les coussins, emprisonnant la jeune fille entre mes bras, posé chacun de part et d’autre de l’endroit où elle était assise. Je la regardais fixement dans les yeux.

‘ Si tu veux que je disparaisse, tu n’as qu’à me le dire. Si tu ne veux plus me voir, tu n’as qu’à me le dire. Je ne chercherais plus à te voir si tu ne le désires pas. Je te l’ai déjà dit. Pas besoin de te blesser pour me faire partir Chrisa...’

‘’Bois ! ‘’

Cela me surprenait un peu, enfin plus que je ne pouvais le croire. Mais son regarde sang en disait long. C’est vrai, après tout ici, ils n’ont pas le droit de boire du sang. Pas celui des days classes, ni aucun autre. Cela me rappelait qu’ils n’étaient que des chiens en laisse et qu’ils obéissaient au moindre ordre. Mais une chose me taraude plus que je ne serai le dire. Son recule. Il refuse mon sang, qui pour la première fois, je l’offre de mon plein gré à un vampire. Pour une fois que c’est moi qui choisis de le donner.

Et comme honteux de son instinct teintant ses yeux, il se lève me faisant dos, j’en profite discrètement, en sachant qu’il reviendrait face à moi, pour prendre un peu de mon sang en bouche le cachant comme le venin du cobra mortel.

‘ Je ne boirais pas. Même sous la torture. Pourquoi te blesses-tu volontairement ? C’est stupide. Qu’essayes-tu de prouver en faisant ça ?’

Il me refit face, je n’aimais pas beaucoup son regard et encore moins sa manière de me dominer. Pourtant je gardais étrangement mon sang froid, le fixant avec une rage qui n’était pas.

‘ Si tu veux que je disparaisse, tu n’as qu’à me le dire. Si tu ne veux plus me voir, tu n’as qu’à me le dire. Je ne chercherais plus à te voir si tu ne le désires pas. Je te l’ai déjà dit. Pas besoin de te blesser pour me faire partir Chrisa...’

Oui, en enfet… Mais cela était-il vrai ? Je ne voulais pas le savoir, cela ne m’importait plus. Car j’avais peur… Je venais de perdre la dernière personne qui me protégeait… je venais de réaliser à quel point… Je suis faible ! Je ne voulais qu’une chose : partir, ne plus le voir, et pourtant… J’avais peur d’être seule, tant qu’il était là, je n’étais plus seule, mais s’il partait. Je me savais déjà fondue en larme, au fond de moi, je pleurais de ne pouvoir protéger qui que ce soit. Ma fièrtée sans limite était brisée…

J’avalais le sang dans ma bouche baissant les yeux. Mal… J’ai si mal… Cela brule pire que le feu. Mais je garde le silence… Je pense que pour la première fois depuis l’enterrement de ma mère… Je perds le contrôle sur mes yeux, de fine larmes s’échappe et je ne fais que porter ma main à mes yeux.

Pour la première fois depuis tant d’années je pleure… De douleur, de tristesse, de peur, un chagrin qui m’avait échappé durant toutes ce temps. Un sentiment qui me rongeait sans doute, mais que j’avais toujours caché derrière le sang des autres. Je souffrais et déversais ma souffrance sur les autres…

Et croyant bien faire… Je l’ai laissé seule. Je l’ai délaissais, oubliant à quel point j’eu besoin d’elle… Et au moment où ce fut son tour d’avoir mon appui, mon aide… je n’étais pas là. Je…

‘’J’ai... laissé mourir… La seule personne qu’il me restait… ‘’

Cette pensée qui me brulait depuis que j’appris son deccet… je la disais si froidement… était-ce là, la seule manière que j’avais de m’exprimer ? Par des larmes, des rires, des sourires et une froideur méchante. Était-ce là, la seule chose que je suis… Incapable de sourire de bonheur… De rire d’amusement…

‘’ N’ai-je donc que si peux d’humanité… Moi qui traite les autres de monstres ?... Je ne voulais pas… Te mettre en colère… Mais la seule manière de refermer ta plaie le plus vite possible… C’est avec le sang… ‘’

Était-ce vraiment ce que je voulais ? L’aider… Pourquoi tant de remord alors que je ne suis qu’un hunter ? Pourquoi tant de pitié… non ce n’est pas de la pitié… J’ai besoin de lui… De le voir… De le savoir près de moi… Pourquoi me suis-je voilé la face comme cela ? Pourquoi avoir cru que les vampires n’étaient que des monstres sans cœur ?

Sans doute... Parce que je sais qu’un moment… Il se moquera de moi… Qu’il profite juste de ma naïveté enfantine… Suis-je donc devenue si sotte que pour croire les paroles de ce monstre ? Que pour vouloir son réconfort, alors que ma seule nature est de le tuer ? Suis-je donc devenue si stupide que pour croire que je ne tombe pas dans un piège ?

‘’Laisse moi… svp… Va t’en… ‘’

J’avais beau essayé de rester froide… Ce n’était pourtant que de chaudes larmes qui coulaient sur mes joues, tendit que ma voie tremblait et perdait de sa fierté, de son arrogance. Je ne voulais pas qu’il part.. et Pourtant je lui demandais de partir…

Penchée au dessus d’elle, je la regardais baisser les yeux d’un air honteux en silence. Ce silence que je ne brisais pas non plus. De fines larmes prirent naissancent dans les yeux de la belle avant de descendre lentement les longs de ses joues. La jeune fille portait sa main à ses yeux en tentative de les essuyer.

‘’J’ai... laissé mourir… La seule personne qu’il me restait… ‘’

Le ton froid de sa révélation me fit écarquillé les yeux. J’enfonçais mes ongles dans le fauteuil. J’étais en colère. En colère envers moi même et envers elle. Pourquoi tant de froideur et de douleur ? Pourquoi n’arrivais-je pas à la comprendre, moi qui voulais tant l’aider ?

‘’ N’ai-je donc que si peux d’humanité… Moi qui traite les autres de monstres ?... Je ne voulais pas… Te mettre en colère… Mais la seule manière de refermer ta plaie le plus vite possible… C’est avec le sang… ‘’

Ma sourde colère se mua en douleur. Mes traits l’exprimaient clairement. Je voulais la serrer contre moi, la protéger et ne jamais la blesser. Elle était un trésor, une pierre préciseuse prisonnière de son enveloppe de pierre brute qui sommeille tranquillement dans le coeur de la terre, attendant qu’on la découvre pour enfin être exposée en plein jour. Pour que le monde puisse s’apercevoir de sa beauté.

‘’Laisse moi… svp… Va t’en… ‘’

Je secouais la tête. Je ne tiendrais pas ma promesse. Je ne partirais pas. Non. Jamais je ne la laisserais seule. La voir pleurer me fendait le coeur et une sourde tristesse ravageait mon être tout entier. J’étais une petite branche qui était dévorée par des flammes. Je la serrais contre moi de toutes mes forces, enserrant ses frêles épaules de mes bras.

‘Non. Je ne partirais pas. Je ne tiendrais pas cette promesse. Tu n’es pas un monstre et tu n’es pas seule. Je suis là. Je protégerais ton coeur et ton corps. Je serais ton fidèle compagnon et serviteur si tu veux bien de moi à tes côtés...Quoique non, même si tu me repousses, je ferais tout pour rester près de toi. Ne pleure plus...’

Je lui caressais doucement le dos de la paume de ma main, radoucissant ma prise autour de ses épaule de façon à l’enlacer plus tendrement.

Je crus qu’il allait partir… Ou se mettre en colère… Mais que du contraire. Il semblait plus triste que ce que je ne l’étais, et pourtant, c’était bien la première fois que je pleure ainsi depuis temps de temps. Les larmes me brulaient, ma gorge se serait si forte que j’en hoquetais comme un enfant. C’étais blizzard en moi, la douleur était si forte, si désagréable… j’avais toujours ceux la faire partir, mais cette fois… Elle refusait de disparaitre. Elle voulait sortir. Et elle semblait ne pas vouloir disparaitre.

Se petit gout salé qu’on a en bouche quand on pleure, cela était désagréable… Et pourtant, il effaçait le gout du sang et cela me plaisait.


J’avais si mal, si peur… Et ces bras qui se referment sur moi, si fort, si agréable. Pour une fois je ne regrettais rien… je ne regrettais pas qu’il me touche. Qu’il me réconforte. Qu’il soit si doux. J’en oubliais même sa nature, ma crainte...


‘Non. Je ne partirais pas. Je ne tiendrais pas cette promesse. Tu n’es pas un monstre et tu n’es pas seule. Je suis là. Je protégerais ton coeur et ton corps. Je serais ton fidèle compagnon et serviteur si tu veux bien de moi à tes côtés...Quoique non, même si tu me repousses, je ferais tout pour rester près de toi. Ne pleure plus...’


Son étreinte si agréable… Me faisait frémir, je ne voulais plus qu’il me lâche, je passais mes bras dans son dos, pleurant doucement sur son épaule comme s’il devenait impossible d’arrêter ses larmes qui avaient été retenue depuis si longtemps.


[color=blue] ‘’Pardon… Je suis désolé… De tout ce que j’ai dis… De… de ce que j’ai fais… J’aurai… Je n’aurai as du… la laisser seule… J’aurai du resté près d’elle… Pourquoi… Ai-je écouté sa volonté… Pourquoi suis-je venu ici en la laissant… Pourquoi… ‘’ [ /color]


Les sanglots prirent le dessus sur les paroles, je ne parvenais plus à articuler quoi que se soit.
J’ignorais que l’on pouvait avoir si mal, que les larmes pouvaient être si agréable et soulagent. J’ignorais que l’on pouvait avoir une épaule sur laquelle pleurer dans un tel moment. Et pourtant… Il était là… Que dire… le mot ‘ Merci’ ne sortira sans doute jamais de ma bouche. Mais le sait-il ? M’en pardonnera-t-il ?


‘’ Pourquoi… es-tu si gentil… avec moi ?... ‘’


Je cherchais doucement son regard, peur… J’avais encore peur de lui… Comme si la trahison d’Arnold allait aussi lui venir… Comme s’il allait me mordre et me laisser une autre marque sur ma nuque… Une de plus… une de moins… Il y en a déjà temps… Et pourtant chacune me brule… Mais celle que je redoutais le plus maintenant… c’est la sienne… C’est qu’il brise le peu de confiance que je lui offre… C’est qu’il détruise la seule chose que j’accepte à présent… Qu’il reste près de moi…

Elle passait ses bras dans mon dos, me faisant doucement sourire. Elle pleurait, un flot de larmes ne pouvant plus s’arrêter débordait de ses yeux, coulant le long de ses joues et s’écrasant contre son épaule.

‘’Pardon… Je suis désolé… De tout ce que j’ai dit… De… de ce que j’ai fait… J’aurai… Je n’aurai as du… la laisser seule… J’aurai du resté près d’elle… Pourquoi… Ai-je écouté sa volonté… Pourquoi suis-je venu ici en la laissant… Pourquoi… ‘’

‘’ Pourquoi… es-tu si gentil… avec moi ?... ‘’

Je ne comprenais pas ni savais de qui elle parlait, mais j’étais prêt à rester près d’elle malgré cette incompréhension. Je ne pouvais la laisser se blâmer ainsi ! Je n’étais pas juste ! Son regard empli de peur se plantait dans le mien. Je lui souris doucement, me voulant rassurant, m’asseyant à terre, je l’entrainais avec moi, la collant contre mon torse tout en passant une main dans ses abondantes mèches blondes.

« Ne me craint pas. Je ne te laisserais pas. Je n’arrive pas à t’en vouloir, je n’arrive pas à te détester, je ne le peux pas. Comment pourrais-je être méchant avec une créature telle que toi ? Blessée de tous, tu ressembles à un chaton égaré. Je ne te laisserais à personne d’autre. Je ne sais pas de qui tu parles, mais ne t’en veux pas Chrisa, ne t’accable pas. Cette personne, elle voulait un jour meilleur pour toi. Elle voulait que tu rencontres des gens de ton âge, que tu progresses. Tu ne dois pas te raccrocher au passé. Vis dans la perspective d’un jour meilleur car le temps n’attend pas. "

Je me penchais vers son cou, respirant son agréable odeur et déposait un baiser contre celui-ci.

Je cherchais doucement son regard, peur… J’avais encore peur de lui… Comme si la trahison d’Arnold allait aussi lui venir… Comme s’il allait me mordre et me laisser une autre marque sur ma nuque… Une de plus… une de moins… Il y en a déjà temps… Et pourtant chacune me brule… Mais celle que je redoutais le plus maintenant… c’est la sienne… C’est qu’il brise le peu de confiance que je lui offre… C’est qu’il détruise la seule chose que j’accepte à présent… Qu’il reste près de moi…

Pourquoi avais-je si peur d’être seule ?

Pourquoi avais-je mal d’une chose contre laquelle je n’aurai rien peu faire ?

Pourquoi m’attachais-je à lui, un vampire dont j’ignore tout ?

Pourquoi tant de question qui ne font que résonné en moi sans réponse ?

Qui est-il ?

Que veut-il ?

Que désire-t-il de moi ?

Toute incompréhension, toute réponse, rien, rien ne saurait me réchauffé que ses bras froid. Rien ne saurait me réconforté que ses paroles douces. Rien ne saurait faire partir mes larmes que son doux sourire. Si doux, si chaleureux pour un être qui n’a sans doute connue que le sang chaux des vies volées. Pourtant… Je me laisse entrainer contre lui baissant les yeux me serrant doucement contre lui alors que sa main tiède se glisse dans mes cheveux d’or, comme les siens.

« Ne me craint pas. Je ne te laisserais pas. Je n’arrive pas à t’en vouloir, je n’arrive pas à te détester, je ne le peux pas. Comment pourrais-je être méchant avec une créature telle que toi ? Blessée de tous, tu ressembles à un chaton égaré. Je ne te laisserais à personne d’autre. Je ne sais pas de qui tu parles, mais ne t’en veux pas Chrisa, ne t’accable pas. Cette personne, elle voulait un jour meilleur pour toi. Elle voulait que tu rencontres des gens de ton âge, que tu progresses. Tu ne dois pas te raccrocher au passé. Vis dans la perspective d’un jour meilleur car le temps n’attend pas. "

Craindre, laisser, vouloir, détester, blesser, accabler… rencontrer ! Que des mots, si doux, si inconnus, un réconfort que je n’avais eu depuis temps de temps. J’avais toujours parus forte, je n’avais jamais montré ma douleur, que ma rage, que ma force. Faisant couler le sang des pécheurs pour chercher à me purifier du mal que j’ai commis… Venir au monde avec des sœurs jumelles. Être une triplée dans une famille de hunter. Est-ce vraiment un crime ? Le seul crime, c’est d’avoir tué, d’avoir exécuté des ordres sans chercher le fond de l’histoire, d’avoir tué… tan de monde.

Alors que je croyais que tout ce calmait un peu, il se penche sur moi, je ferme les yeux, m’attendant à une chose que jamais, je n’accepterai… Mais ce ne fut qu’un simple baiser qui me fit frémir, je serrais les dents m’attendant à une morsure qui me faisait horreur. Mais rien. Je ne comprenais pas ? Pourquoi, est-il si gentil, si agréable avec moi si ce n’Ets pour mon sang ?

Pourquoi me charme-t-il si ce n’est que pour baisser ma garde ?

Enfin, je crois que… Non, je pense que cette morsure, je la voulais. Je voulais la ressentir pour savoir que je ne suis qu’une humaine, qu’il n’est qu’un vampire. Et que ces mondes qui nous séparent, resteront deux rempares infranchissables.

Pourtant, c’est dans ses bras mis chauds que je ferme mes yeux rougis par les larmes, brulant par le sommeil. Le vent doux qui soufflait dans mon cou n’était autre que sa respiration. Agréable et calme. Mon cœur battait si vite, mais la lourdeur de mes paupières, les fermèrent doucement. Je serrais avec le peu de force qu’il me restait de ce long voyage, de cette journée qui semblait n’avoir aucune fin, prendre fin sur moi. Sa chemise, son odeur, son souffle, tout était agréable, même ce ciel bleu semblait trop vrai que pour l’être.

Un rêve. Doux, innocent, agréable. Un rêve du quel on refuse de sortir, par peur que la vie qui nous attends ne soit que cauchemar par comparaison.

‘’… Ichi… jo…

Tel un dernier soupire s’échappant des douces limbes du sommeil.

Le regard rempli de crainte et d’appréhension envers ma personne, la jeune fille me fixait, cherchant certainement à mettre les choses au point dans son esprit perturbé par ce dernier flot d’évènement et d’émotion. Je la sentais intriguée, il émanait d’elle une sorte de voile ou les questions fusaient, même si je ne voulais pas capter le flot de ses pensées, je pouvais sentir les émotions qui se déversaient.
La douce fermait ses paupières, lourdes et rougies, le sommeil l’emportait doucement vers le monde des rêves. Je le sentais qui se détendait dans mes bras de chasseur. Son agréable odeur arrivait à mes narines et ma bouche qui était si près de son cou. Ce cou si fragile, si fin ou planter mes crocs aurait été un jeu d’enfant, mais où je n’avais aucune envie de le faire. Sans savoir pourquoi. Le sang ne m’avait jamais attiré aussi fort qu’il attirait les autres vampires. Je pouvais me contrôler, mieux que les autres et m’en passer.

‘’… Ichi… jo…''

Le rouge me montait aux joues. Me levant, je la déposais délicatement sur le fauteuil. Je ne voulais pas la quitter, pas maintenant, pas tout de suite, pourtant, le ciel bleu et le soleil montant indiquait que la pause des Day était bientôt finie et qu’elle devrait retourner en cours. Mais jusque-là, je pouvais la regarder dormir, profiter de son calme visage. Toujours debout, j’allais m’armer d’un bouquin que je trouvais dans une petite armoire, me plongeant dedans, bercé par la calme respiration de la demoiselle. Assis par terre, je lisais les lignes mais était absorbé par une tout autre chose, la présence derrière moi.

Alors pourquoi ?

Pourquoi n’ai-je aucun peur ?

Pourquoi est-ce que je me laisse perdre dans le sommeil… dans des bras qui à tout instant peu voler ma vie ?

Pourtant. Je ne pouvais résister a ce doux appelle du sommeil. Je me sentais si légère si faible. Telle une plume dans l’aire et pourtant… Je ne sentais plus ses bras. Son contacte, est-il parti ? Non je le sentais près de moi, veillant sur moi telle une mère sur son enfant.

Moi l’hunter de renom… paisiblement endormis au coté d’un vampire.

Cela semblait un tour joué par l’ironie du sort et pourtant, je n’avais jamais pensé en arriver là un jour.

Plus je pensais, plus je cherchais a comprendre… et plus lourdement le sommeil m’ouvrait ses bras.

« * »Doux rêve…

Le noir est agréable et pourtant… j’ai peur.

Je n’aime pas ce noir. Il est froid et il cache quelque chose. Une lumière bleuté éclaire les lieux, ce n’est pas du noir, c’est une forêt. Je sens la pluie battre mon visage, mes épaules, ce lieu… Je le connais.

Non !

Je ne veux pas revivre cette scène, je l’avais enfoncé dans ma mémoire pour l’oublier et ne plus y repenser.

Un second craquement dans le ciel, un éclair bleuté. Le vent tord les arbres de douleurs. Je le sens su ma peau, je revois comme si j’y étais encore… J’entends les cris de cette femme qui se faisant tuer sous les crocs de ce vampire. Je sais que je devrais courir vers elle, mais le silence qui arriva me fis peur.

Non !

Je sais, il est là, il me voit. Il sent mon odeur, ma peur et ma soif de vengeance.

‘’ Montre toi ?! Je sais que tu es là… Arnold montre toi!!!’’

Je le sais… Je sais comment cela se termine. Cette nuit là… nos deux sangs avaient coulé, d’abord le sien… puis le mien.

Je le sais mais cette foie. Des mains m’attrapèrent, un doux souffle tiède a mon oriel me murmurant…

-Tu… es… a… moi…

« * »

Je me souvenais de ce livre. J’avais le même dans la bibliothèque de ma chambre. L’histoire qui y était contée était interressante, mais l’humaine à mes côtés l’était encore plus. C’est pourquoi, 10 min m’avait suffit pour me lasser de ces pages encrées. Le bouquin avait vite rejoint le sol et ma tête était désormais posée sur le canapé, à côté de celle de la jeune fille aux cheveux dorés.

Le doux visage de la demoiselle près du mien, son odeur sucrée flottait dans l’air. Ses épaules montaient et descendaient au rythme de sa respiration. Je parcourais du regard son visage, observant les moindres parcelles de sa peau, encrant dans ma mémoire les moindres petites tâches de rousseur éparpillées autour de son nez et espacées sur ses joues. Je caressais du bout du doigt sa joue gauche.

Son air paisible faisait tout simplement chavirer mon coeur. De la tendresse émanait de mon regard émeraude. Elle était un petit rayon de soleil oublié sur Terre. Mon petit rayon de soleil à moi. Il ne m’avait pas fallu longtemps pour m’enticher d’elle et depuis, la place qu’elle prenait dans mon coeur était grande. Jamais je ne permettrais à un autre de la toucher.

Rapprochant mon visage du sien, je touchais le bout de son nez avec le mien, souriant de ce geste enfantin. Déposant un baiser sur le bout de son petit nez, sur le milieu de sa joue et sur ses lèvres roses, je déposais mes lèvres contre la peau de son cou, n’y laissant aucune trâce.


Sans le savoir, j’avais fait le même geste que l’homme qui hantait le rêve de ma douce. J’avais prononcé les mêmes mots, mais à une différence près. Je n’avais pas mordu la blondinette.

[color =red] –Tu… es… a… moi… [/color]

Ces mains étaient plus froides que la glace. Ce souffle n’était pas humain… Non… C’était comme lui.

Ces mains me tirèrent vers un visage sombre, regard de glace caché sous des cheveux sang, sourire démoniaque, les couleurs disparurent alors que le cri sourd de la tempête me brisait les oreilles. J’eu un mouvement de recule de peur, les mains me lâchèrent et je basculais dans le vide. Je tombais, mes cheveux venant fouetter mon visage alors que mon cri ne se faisait entendre pour personne. Je me débattais en vient, agitant mes bras vers le ciel pour y trouver une échappatoire, mais en vient…

Le noir m’enveloppait froidement, chacune des morsures que j’eu subite il y fort longtemps se mit à me bruler la peau, je portais mes mains sur les plaies dans mon cou et sur mes épaules, dans le noir je pouvais y voir une tache sombre sur mes doigts. Je pouvais le voir, le sentir sur ma peau, se liquide qui ne porte que trop de noms. Liquide vital… le sang… pur brut, ce n’était pas le mien. Mais il sortait de mes plaies. Je portais mes doigts jusqu'à mes lèvres pour y gouter… Sucré, doux agréable…

« * » Tu es comme nous tous !!! « * »

Nous tous ? Que voulait dire cette voie ?

« * » Tu es comme nous tous !!! Tous ceux que tu as exécuté n’était que trop comme toi !!! Tu en as besoin toi aussi !!! Car tu es comme nous TOUS !!! Vampire…

Je ne comprenais pas, pourtant je sentais une par de vrai. Une partie en moi, qui était si fragile, elle se brisait doucement. Je le sentais et pourtant je n’en prenais pas attention. Mais n’y avait-il pas, en nous hunter une part vampirique, un équilibre fragile qui peu se briser et donner des hunters immortelle comme certain, ou bien… plonger dans la déchéance de level End…

Etais-je entrain de rêver ou était-ce la réalité ?

J’ouvrie les yeux me sortant de a torpeur en sentant les lèvres d’Ichijo, je fis de grand yeux craignant une chose que je désirais malgré moi.

Les yeux fermés, je parcourais toujours la peau d’albâtre du cou de Chrisa. Embrassant chaque parcelle de son tendre cou. Je sentais battre sous mes lèvres ses vaisseaux sanguins mais surtout sa jugulaire. Qui semblait battre de plus en plus fort, m’invitant à y plonger mes deux crocs aiguisés. Je commençais doucement à perdre pied. Contrairement aux autres humaines, Chrisa m’attirait…Un peu trop même. Il m’était de plus en plus difficile de me contrôler. Me détachant de son cou, j’éloignais ma tête et ma bouche de cette trop tentante offre.

La jeune fille était toujours allongée, les yeux écarquillés. Je me sentis coupable et rougit d’embarras, me cachant derrière les mèches folles qui se baladaient devant mes yeux. Je détournais le regard. La honte prit le dessus. Je n’aurais pas dû avoir de ce genre de pensée, non. C’était mal. Très mal.

La crainte et l’appréhension. Voilà ce que j’avais eu le temps de lire dans les yeux de la merveilleuse créature couchée à côté de moi. J’avais voulu profité de sa fragilité. Je devais me tenir éloignée d’elle le temps de reprendre mes esprits et mon self contrôle. Je ne pouvais me résoudre à la blesser non. Je m’en voudrais trop. Je m’en blâmerais et la voir souffrir me déchirerais le cœur.

Passant une main sur son front, je lui frôlais la joue avant de la ramener vers moi, m’asseyant ensuit en indien à terre, les mains sur les jambes, je la questionnais :

Je jetais un coup d’œil à la pendule donc le poids se balançait de gauche à droite, suivant un rythme bien précis, silencieusement. La grande et la petite aiguille combinées indiquait qu’il restait environ 5 min à Chrisa pour filer en cours avant de se faire punir par un professeur ou un chargé de discipline.
Me raclant la gorge, je lui dis d’une voix embarrassée :



[HRP : GOMEN >< pour le BIG retard >< ! J'ai super méga honte !! Me tue pas D= ]

Mon cœur battait si fort, ma peur se taisait alors que je gardais mes grands yeux bleu violet ouvert, allait-il me mordre ? Allait-il me prouver que tous les vampires sont inexorablement attiré par le sang ?! Pourtant… ce n’était pas de peur que mon cœur battait, je le voulais, je voulais croire qu’ils étaient tous les même pour l’arracher à moi. Un désir si étrange, un mensonge que je m’offre sans scrupule. Ce n’est pas le repousser que je veux faire, c’est sans limite l’attirer…

Il se redressa alors que je gardais mon regard surpris, je ne voulais pas qu’il fuit mon regard ainsi, non cela me faisait peur. Une peur que je ne m’expliquais pas, pas plus que ce désir fourbe. Mais je voulais le voir sourire avant de devoir aller en cour. Où là je n’aurai pas l’occasion de penser à lui, trop occupée à éviter les disputent que me crée les pettes pestes, ou a suivre le cours.

Sa main froide toucha doucement mon front, je fermais les yeux en me laissant charmée par ce doux touché chaste. Son touché me donnait un agréable frisson qui restait sans nom, je ne fut que trop déçue quand il arrêta sans prévenir.

‘Tu vas mieux ?’

Je tournais la tête pour le regarder avant de me redresse, j’avais l’impression que mon cœur tentait toujours de sortir de ma poitrine, que ma tête allait quitter mes épaules, mais ma main, la blessure que je m’étais faite plutôt, je ne la sentait plus, je posais mon regard triste dessus. Ces voies… elles avaient raison, je suis comme eux, comme eux tous… Ma plaie n’est plus comme moi je ne suis sans doute pas humaine.
J’eu un sursaut quand sa voie m’arracha à mes pensées.

‘…d’ennuis que tu en as en ce moment. ‘

Je le regardai un moment, n’ayant pas vraiment compris ce qu’il venait de dire, j’étais tellement plongée dans mes pensées que je n’avais entendu que la fin de sa frase, je ne pouvais l’avouer. Car il me demandera sans nul doute le pourquoi de mon manque d’attention et lui dire de quoi s’agit mon rêve et de son tourment, je ne le pourrais. Alors je baissais les yeux sur ma main avant de la cacher doucement, je ne voulais pas avoir son avis sur ma blessure déjà guérie, qui plus est j’ai depuis aussi longtemps que je m’en souvienne guérie presque aussi vite…

–Je m’en moque…

Je n’avais pas d’autre réponse à l’esprit et l’envie de chercher à comprendre sa frase que je n’ai pas entendue ne m’était pas intriguant pour le moment. J’avais disons, quelque détails de plus brulant sur le feu. Et notamment lui.

Je me levais pour m’agenouiller devant lui avant de chercher son regard en posant mes mains sur ses gnous. Le voir sourie, je voulais le voir sourire, je voulais…

-Ichijo… regarde moi… S’il te plaît… laisse moi voir ton visage avant de devoir aller en cour…

Je glissais ma main sur sa joue pour lui relever le visage en souriant doucement avant d’aller lui voler un baiser. Un geste que je ne pouvais pas non plus m’expliquer…


[HRP: Ne t'en fais pas ce n'est rien, j'avais déjà beaucoup d'absence à rattraper et de retard que j'ai rattrapé aujourd'hui, alors ne t'en fais pas d'accord :3 ]